Entre Elden Ring, Call of Duty, God of War Ragnarök, Horizon : Forbidden West, Pokémon ou encore le sempiternel FIFA, l’année 2022 a été chargée en très bons titres, triple A et autres blockbusters vidéoludiques. Devant cet afflux de gaming toujours plus important, il est difficile de tout tester.
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Alors en attendant l’année 2023 qui s’annonce, elle aussi, très chargée en jeux vidéo, on vous a concocté une liste des petites perles plus ou moins méconnues que vous avez pu rater.
Cult of the Lamb, sur Switch/PlayStation/Xbox/Windows/Mac
Cult of the Lamb est un roguelite qui a un peu fait parler de lui. Petit jeu indie repéré par le génial éditeur Devolver, il a tout de même trouvé sa place chez quelques streamers francophones. En alliant les concepts du roguelite et des jeux de gestion, Cult of the Lamb a tenté et ça marche plutôt bien. Vous incarnez un chef de culte sataniste et vous prenez soin de vos larbins adeptes qui vous vénèrent alors que vous les sacrifiez impunément à des dieux cruels. Petit humour qui décape, mélange entre mignon et cruauté, on recommande pour une bonne vingtaine d’heures de fun.
Tunic, sur Switch/PlayStation/Xbox/Windows/Mac
Tunic est enfin sorti cette année et c’est tout simplement génial. Ce jeu développé par le canadien Andrew Shouldice a tout de même rencontré son petit succès. Très inspiré des classiques Zelda, le titre mêle aventure, combat, énigmes et poésie. Au sein de magnifiques décors, vous incarnez un petit renard qui débarque sur une île, sans rien savoir de lui-même ou de l’endroit dans lequel il a atterri.
C’est un jeu qui est surprenant car il a une difficulté très étrange si vous n’êtes pas attentif. Touchant, mystique et généreux, Tunic est plein de surprises et pourra vous happer pendant longtemps. Et si vous l’avez déjà fait, ou que vous voulez juste le connaître (en vous faisant tout spoiler), on vous conseille l’excellente vidéo de TheGreatReview.
RollerDrome, sur PlayStation/Windows
Les graphismes d’un Sable, un gameplay mêlant Tony Hawk et Max Payne (oui vous avez bien lu), et un plaisir non boudé : RollerDrome est une petite pépite découverte par hasard lors d’une pérégrination sur le PS Store, avant de tomber amoureux de ces sessions de skate où il faut enchaîner les figures pour recharger son flingue, avec lequel on doit tuer nos ennemis. On se lasse au bout d’un certain temps, d’accord, mais le jeu nous a accompagnés plusieurs semaines avec joie.
Sifu, sur Switch/PlayStation/Windows
Cocorico, c’est le studio français Sloclap qui nous a régalés avec Sifu cette année. Peu attendu, le jeu est une très bonne surprise. Jeu de combat en solo, il repose sur une mécanique immensément intéressante : lorsque vous mourrez, vous vieillissez. Du coup chaque mort, chaque retry a des conséquences, ce qui va vous pousser dans vos retranchements dès le début du jeu pour ne pas finir le titre en étant un papy gâteux de 80 ans. Les combats sont dynamiques et kiffants, on adore.
Marvel’s Midnight Sun, sur Switch/PlayStation/Xbox/Windows
Peut-être la bonne surprise qu’on n’attendait pas. Un mélange entre la franchise XCOM et Marvel ? Sur le papier, le concept paraît forcé mais en réalité : ça marche. Firaxis, le développeur original de XCOM a bien adapté son concept de Tactical-RPG aux héros de Marvel, et le gameplay est franchement kiffant, si vous aimez le genre évidemment. En plus, l’histoire est assez originale pour du Marvel et vous montre des héros un peu plus méconnus. Pour tous les kiffeurs de tactique, foncez.
Neon White, sur Switch/PlayStation/Windows
Sur le papier, il s’agit typiquement du genre de jeu que l’auteur de ces mots n’apprécie qu’assez peu. Mais la beauté de ce jeu d’action ultra-rapide FPS et jeu de cartes centré sur un tueur amnésique qui doit éliminer des démons pour rester au paradis, réside dans sa manière de mettre le speedrun au centre du gameplay — avec la notion de timing serré. Enfin ; non. Dans sa manière de vous faire croire que vous êtes excellents et presque un speedrunner. Facile à prendre en main, rapidement addictif, et très bon pour l’ego.
Victoria 2, sur Linux/Windows/Mac
Ah les jeux Paradox Interactive. On ne va pas se mentir, ce sont des titres pour les fous de la stratégie. On ne parle pas d’un bête Civilization mais bien d’un titre où on va vous demander de regarder des dizaines si ce n’est centaines de statistiques différentes. Heureusement depuis Crusader’s Kings 3 (qu’on recommande tout autant), Paradox a aidé les débutants à se mettre à leurs jeux avec des aides moins cryptiques. Victoria 2 reste dans cette veine et vous permet d’incarner une nation du monde entier pour renverser l’histoire de la Révolution Industrielle. S’il reste un peu dur à prendre en main, le titre devient très kiffant dans ce qu’il est possible d’accomplir ensuite.
OlliOlli World, sur Switch/PlayStation/Xbox/Windows
Un autre jeu de glisse, mais totalement différent car plutôt en plateforme 2D. Et à ce niveau-là, la claque est totale. Déjà parce qu’il est d’une facilité d’approche déconcertante, mais avec une réelle évolution dans le jeu, avec des univers différents, une difficulté grandissante et un bonheur qui ne décroît jamais. Un des plus grands plaisirs de jeu de 2022.
Citizen Sleeper, sur Switch/Xbox/Windows/Mac
Un RPG futuriste, sublime, hyper politique, avec des dessins pouvant rappeler ce cher Mathieu Bablet, et signé par Gareth Damian Martin (l’auteur de In Other Waters) était de base un grand oui. Mais la claque n’avait que peu d’équivalents. Alors certes, il faut s’accrocher pour ces longs textes en anglais, mais c’est justement l’écriture qui fait de ce Citizen Sleeper un des grands jeux de 2022.
The Case of the Golden Idol, sur Windows
Amis de la 4K full HD, passez votre chemin car The Case of the Golden Idol est un jeu tout en pixels qui tâchent. En vous embarquant dans une enquête aussi absurde que fantasque, vous allez vous creuser les méninges pour élucider une douzaine de meurtres. Les énigmes sont absolument prenantes, tout comme l’histoire qui vous emmène dans les retranchements de votre esprit. Un petit jeu comme on en fait plus depuis 30 ans et qui fait du bien à notre nostalgie. On adore.
Article écrit par Pierre Bazin et Arthur Cios.