Selon le ministre de l’Intelligence artificielle (IA) des Émirats arabes unis, les meurtres dans le métavers doivent être punis. Alors qu’une chercheuse de SumOfUs s’est récemment fait agresser sexuellement dans Horizon Worlds, la plateforme de réalité virtuelle de Meta, la question de la sécurité dans le métavers revient sur le tapis.
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Omar Sultan Al Olama, ministre de l’IA des Émirats arabes unis, s’est exprimé mercredi au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Il a déclaré que la nature réaliste du métavers pouvait créer de réels traumatismes, comme le rapporte CNBC.
“Si j’envoie un message sur WhatsApp, c’est un texte, non ? Il peut vous terroriser, mais, dans une certaine mesure, il ne créera pas de souvenirs qui vous feront souffrir de SSPT (syndrome de stress post-traumatique). Mais si je viens dans le métavers, un monde réaliste […], que je vous assassine, et que vous le voyez, cela vous amène à un certain extrême où vous devez répondre agressivement, parce que tout le monde est d’accord pour dire que certaines choses sont inacceptables.”
Illustrant comment des actions dans cet univers virtuel peuvent causer des dégâts dans la vraie vie, Omar Sultan Al Olama estime que des lois devraient être créées pour empêcher les crimes dans le métavers. Il incite ainsi l’Union internationale des télécommunications et l’agence des Nations unies à réfléchir à des règles strictes auxquelles tout le monde devrait adhérer.
Des normes internationales en matière de métavers
C’est ce qu’envisage le directeur des produits chez Meta, Chris Cox, à l’image des réseaux sociaux qui modèrent le contenu à caractère sexuel par exemple. “Il y aura probablement un système de classification, comme c’est déjà le cas pour les films, la musique, ou d’autres types de contenu, afin qu’un parent ou un jeune puisse avoir une idée des règles établies dans l’environnement dans lequel ils veulent entrer”, a-t-il expliqué lors du Forum économique mondial.
Il a aussi évoqué le sujet de la monétisation du métavers, qui va de pair avec son développement. Chris Cox envisage “la publicité comme modèle commercial” pour continuer à avoir un service gratuit à grande échelle.