Dans notre série des classements (objectifs), on devait bien s’attaquer un jour aux échecs, un des meilleurs jeux de tous les temps et un des plus populaires. Pour cela, quoi de mieux que de ranger les six pièces qui composent ce formidable outil hautement addictif de sollicitation de la matière grise, de la moins bien à la meilleure de toutes.
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#6. Pion
Il fallait bien mettre une pièce en dernière position. Présents en nombre en début de partie, les pions finissent très souvent décimés à mesure qu’on approche du “end game”. Mais que ferions-nous sans eux, ces formidables défricheurs de terrain ? Hélas, leur destinée funeste les condamne à la dernière place de ce classement, quand bien même il existe des scénarios leur permettant d’accéder à un meilleur rang.
#5. Fou
Quand on commence à jouer au jeu d’échecs, on se prend vite de passion pour le fou. Déplacement en diagonale, capable de mettre en échec de loin : sur le papier, c’est prometteur. Dans les faits, sa distinction blanche et noire, comme si c’était deux cartouches différentes d’un jeu Pokémon, finit par nous saouler.
#4. Cavalier
Il faut du temps pour appréhender les déplacements en “L” du cavalier. Mais une fois que c’est fait, la pièce en forme de cheval se révèle être un formidable atout. Capable de frapper à moyenne distance, on l’aime aussi pour sa capacité de briseur de lignes, comme un milieu de terrain moderne. Le podium lui échappe de peu, car devant, c’est beaucoup trop puissant.
#3. Tour
On fait appel à elles quand on n’a pas réussi à conclure plus tôt. Les tours sont comme deux tueuses à gage qu’on met en action pour finir le sale boulot. Un duo de choc létal, certes, mais quand l’une d’elles opère en solo, le danger n’en est pas moindre.
#2. Reine
La pièce la plus puissante, la plus mobile, celle de tous les superlatifs, celle qu’on aime le moins perdre ou sacrifier et qui rend la victoire plus accessible. Le banger du plateau, sans aucune contestation. Sur le papier, elle a tout pour être la numéro 1 de ce classement. Mais le roi existe.
#1. Roi
“The King stay the King” (“Le Roi reste le Roi”). Cette phrase prononcée par le personnage de D’Angelo dans The Wire, dans une métaphore sublime avec une organisation criminelle pour expliquer le jeu d’échecs, résume très bien l’importance du roi. C’est la seule pièce qu’on ne peut pas capturer, le personnage principal du jeu, à protéger coûte que coûte et à immobiliser par tous les moyens. Son importance est capitale et tout le monde est à son service. Il mérite sa place de numéro 1.