Brad Pitt et Edward Norton dans <em>Fight Club.</em> (© Splendor Films)
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1. Peter Jackson, le premier choix
Lorsque le projet d’adapter le livre éponyme de Chuck Palahniuk a été lancé, David Fincher n’était pas le premier choix des studios. En premier lieu, c’était Peter Jackson, qui à l’époque n’avait pas encore réalisé la trilogie au succès planétaire du Seigneur des anneaux.
C’est justement parce qu’il préparait le tournage du premier volet de ces films qu’il a refusé. La production aurait également proposé le job à Danny Boyle, qui avait un autre projet à ce moment-là (La Plage), ainsi qu’à Bryan Singer. Finalement l’intérêt et la motivation de Fincher ont convaincu les producteurs, et il a récupéré le projet pour en faire le long-métrage que l’on connaît.
2. Coucou Russell Crowe
La star du Gladiator de Ridley Scott était le premier choix pour incarner Tyler Durden… jusqu’à ce que l’un des producteurs du film, Art Linson, ne rencontre Brad Pitt, selon Rebels on the Backlot : Six Maverick Directors and How They Conquered the Hollywood Studio System de Sharon Waxman.
Usant de sa grande influence dans la profession, Linson décide de l’engager. Un rôle nécessaire pour Brad Pitt, qui venait de connaître un échec commercial avec Rencontre avec Joe Black de Martin Brest. Au final, ce fut un pari gagnant : Tyler Durden est l’un des rôles les plus marquants de sa carrière.
3. On t’a reconnu Jared Leto
Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il est presque impossible de ne pas connaître cette anecdote, qui est revenue un peu partout depuis que le chanteur de 30 Second to Mars a incarné le terrible Joker dans Suicide Squad (dont on ne parlera pas ici…).
Cheveux blond platine, musculature dessinée, poings levés : Jared Leto a retenu la première règle du Fight Club – et met une sacrée raclée au héros dans l’une des premières scènes de baston.
4. Vroum, vroum !
Dans un article consacré aux placements de produits dans le long-métrage, Le Monde relaye une anecdote pour le moins croustillante. En effet, il semblerait que sur le tournage les deux acteurs principaux ont découvert qu’ils avaient une haine commune contre la New Beetle.
Selon les deux comparses, cette nouvelle version de la “Coccinelle” de Volkswagen des années 1960 témoigne de “la récupération de la contre-culture des années 1960 par le néo-libéralisme décomplexé des années 1990”. Profitant du propos anticonsumériste du film et d’une scène de vandalisme, les deux interprètes auraient demandé à la production d’y glisser un véhicule de ce modèle qu’ils démontent, sans sourciller, à coups de battes de baseball.
Ce qu’ils ont fait :
5. Starbucks est partout
Les plus attentifs ont sans doute remarqué les célèbres gobelets de Starbucks, que l’on peut apercevoir à plusieurs moments pendant le film. David Fincher n’a pas choisi la marque au hasard : implantée dans des dizaines de pays, Starbucks est l’une des plus grandes entreprises au monde.
La firme, dirigée par Howard Schultz, cristallise bon nombre de travers de la société de consommation et est en soi un objet de pop culture. C’est pour cela que le réalisateur a glissé dans quasiment toutes les scènes du film un gobelet (voir plusieurs) de la marque. Des clins d’œil acceptés par la chaîne de cafés, qui y voit plus une pub qu’une critique de ses produits.
Cependant, le cinéaste américain avait une idée bien plus poussée : lors de l’explosion finale, le réalisateur de The Social Network voulait réduire en cendres un Starbucks. Une idée que la marque refusa catégoriquement.