Avant les jeux Harry Potter, il y avait les films Harry Potter, et avant les films Harry Potter, il y avait… les livres Harry Potter. Que vous ayez dévoré les sept romans en un rien de temps ou que vous ne connaissiez rien à l’intrigue originale — aïe, on se sent vieux —, vous avez sûrement déjà aperçu ces couvertures mythiques. Leur auteur, Jean-Claude Götting, les avait dessinées avec de l’acrylique sur papier, se rappelle-t-il pour BFM TV. De quoi émerveiller plusieurs générations de moldu·e·s en France, avant d’être remplacées par de nouvelles illustrations en 2011. Bonne nouvelle, les couvertures originales sont de retour en édition limitée pour fêter les 25 ans de la saga ! Pour fêter ça, un classement s’impose :
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#7. Harry Potter à l’école des sorciers
Eh oui, dans notre classement, le premier tome se retrouve… bon dernier. Vous nous direz qu’en même temps, il n’y avait rien de bien foufou à illustrer pour ce début de saga, à part Harry, Hermione et Ron… Mais tout de même, avec Poudlard, il y avait de quoi faire ! On se contentera d’un bâtiment grisâtre, d’un arbre de la Forêt Interdite… Et d’Edwige. L’air pas très serein.
#6. Harry Potter et le Prince de sang-mêlé
Ayant personnellement été spoilée dès la deuxième page de ce tome sur l’identité de ce fameux prince par une camarade de l’école primaire, je n’en garde pas un bon souvenir. Bon, au moins, on a la chance d’y admirer Albus Dumbledore une dernière fois avant de le pleurer avec toutes les larmes de notre corps. Sa barbe scintillante nous manquera, sa belle cape aussi… Mais on repassera pour sa main droite noircie toute calcinée.
#5. Harry Potter et la chambre des secrets
Le suspense est entier : on n’a qu’une envie, c’est d’ouvrir le bouquin et d’en savoir plus sur cette mystérieuse chambre. La lueur du “Lumos” éclaire joliment notre duo Harry/Ron, projetant leurs ombres sur les murs rougeâtres. Un éventail de couleurs déjà plus attrayant que celui du premier tome ! Ce sera aussi l’un des rares efforts de perspective sur les sept couvertures et on ne peut que le saluer.
#4. Harry Potter et l’Ordre du Phénix
Petit glow-up des visages de nos trois gais lurons depuis le premier tome. Les visages sont bien plus détaillés, de quoi admirer les yeux étincelants de Harry, plus déter que jamais. Et puis cette tapisserie de Phénix derrière ne passe pas inaperçue : joli ornement pour le pavé qu’est ce cinquième tome – 984 pages en édition de poche, ça marque pour toujours.
#3. Harry Potter et les reliques de la mort
Attention, là, on atteint le haut du panier. Introducing “dark Harry” face à la mer — il aurait dû grandir, face contre terre, il aurait pu mourir… Certes c’est la couverture la plus grisounette avec le tome 1, mais franchement, ces falaises découpées par les vagues furieuses, ça claque ! Monet n’a qu’à bien se tenir. Une couverture bien épique comme on aime à la hauteur de cette ultime fight contre celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
#2. Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
La deuxième place de ce podium revient à cette belle illustration bleu nuit — littéralement. Vision de rêve : Harry et Hermione qui s’offrent une petite ride à dos d’hippogriffe… et puis ce combo doré/bleuté est juste de toute beauté. On se sent déjà transporté dans les airs, une petite brise nous caressant presque le chapeau.
#1. Harry Potter et la Coupe de feu
50 shades of orange. Franchement, quel régal pour les yeux, ce tome 4… Après les trois premières couvertures tristounes, dans les tons froids ou sombres, ce quatrième opus est la promesse d’un récit flamboyant. Harry apparaît seul pour la première fois, sans Hermione ni Ron : on comprend que l’histoire prend un tournant plus sérieux, plus grave. Au loin, toujours dans les mêmes tons orange vif, les quatre dragons du Tournoi des Trois Sorciers et le groupe de silhouettes en contrebas annoncent de belles péripéties à venir. Couleurs vives, indices croustillants… Tout y est — et en grand format, ça en jette encore plus.
Pour les plus curieux·euses, on vous conseille d’aller regarder les autres éditions publiées dans le monde : les couvertures japonaises et chinoises sont sublimes, la version estonienne est une admirable prouesse minimaliste… En revanche, on se demande bien ce qu’il s’est passé avec les nez des personnages dans la version finlandaise. Ah oui, et Harry Potter existe même en breton.
Si nous nous sommes bien amusés à classer ces premières de couverture, nous n’en condamnons pas moins les propos transphobes de J.K. Rowling à l’encontre des personnes trans et non binaires.
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