Après le flop de Suicide Squad l’été dernier, le réalisateur David Ayer revient avec une production Netflix.
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Quand des flics de Los Angeles rencontrent des créatures magiques : c’est un peu le pari osé de David Ayer, le réalisateur de Fury, End of Watch et du très mauvais Suicide Squad (dont personne ne s’est totalement remis). Produit par Netflix et écrit par Max Landis (oui, le fils de John Landis, réalisateur des Blues Brothers) à qui l’on doit Chronicle et American Ultra, le film aborde des questions comme la discrimination raciale, les bavures policières et la xénophobie, à travers une histoire de fantasy modernisée.
Une idée un peu inattendue et sur laquelle on aurait du mal à parier. Le long-métrage met en scène un univers parallèle, où la magie semble faire partie intégrante du quotidien. L’intrigue suit deux flics de Los Angeles (un humain et un orc) qui partent en quête d’une puissante baguette magique.
Bien que le scénario puisse laisser perplexe, Bright réunit un sacré casting. En plus de Will Smith (qui avait déjà collaboré avec David Ayer sur Suicide Squad), on retrouve un Joel Edgerton à peine reconnaissable (alors qu’il avait récemment brillé dans Loving), mais également la talentueuse Noomi Rapace (Millénium) ainsi que Kenneth Choi (Le Loup de Wall Street), Brad William Henke (Orange Is the New Black, Fury) et Lucy Fry (The Darkness).
Pour ce qui est de la photographie, le réalisateur américain fait une nouvelle fois appel au Russe Roman Vasyanov, avec lequel il travaille depuis End of Watch – et qui semble vouloir garder une esthétique très sombre. À noter que ce nouveau long-métrage produit par Netflix est l’une des plus grosses productions de la plateforme, avec un budget de 90 millions de dollars (même si Netflix a prévu de dépenser cette année 6 milliards de dollars pour produire des contenus originaux).
Bright sera disponible sur Netflix US le 22 décembre prochain